L'œuvre de Sarah Zakaib explore la relation entre l'identité et la
réalité corporelle d’une personne. Zakaib créé des espaces étranges, où
le corps est confronté à sa propre condition, celle d'un être mortel,
faillible, fragile et éphémère. Dans un espace d’exposition investi par
Zakaib on peut souvent voir des objets délicatement placés, des
écritures au crayon sur le mur ou en graphite sur le sol, un éclairage
minimal, un petit lit dans le coin, un tas de terre. Les œuvres de
Zakaib, entre la performance, la sculpture et l’installation sont très
minimales et misent sur la simplicité complexe des objets et des gestes
pour évoquer des questions sur l'idée du corps en tant que maison, à
l'expérience corporelle physique et psychologique, à la mémoire, et à la
mort.
Jusqu’à quel point notre identité est-elle reliée à notre corps ? Comment l’expérience se bâtit-elle en ce qui a trait à la mémoire et la notion de perte?
Pour Transmute, Zakaib créer une œuvre qui interroge la relation avec le soi et celle de l'individu avec le monde. Dans un coin sombre de la galerie, il y aura un lit simple où l'artiste et son double dormiront ensemble. Ici, l’acte banal et répétitif quotidien de dormir se trouve transposé dans un espace où il devient étrange. L'artiste dort paisiblement avec son double, tout au long d'une nuit où la ville est vivante et animée.
Jusqu’à quel point notre identité est-elle reliée à notre corps ? Comment l’expérience se bâtit-elle en ce qui a trait à la mémoire et la notion de perte?
Pour Transmute, Zakaib créer une œuvre qui interroge la relation avec le soi et celle de l'individu avec le monde. Dans un coin sombre de la galerie, il y aura un lit simple où l'artiste et son double dormiront ensemble. Ici, l’acte banal et répétitif quotidien de dormir se trouve transposé dans un espace où il devient étrange. L'artiste dort paisiblement avec son double, tout au long d'une nuit où la ville est vivante et animée.
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Sarah Zakaib's work is an
exploration of one’s identity as it relates to the body. It does so by
creating uncanny spaces, where the body is confronted by its own
condition, that of a mortal being, fallible, fragile and ephemeral.
Entering into a gallery space, one hardly knows that an installation is
present at first glance. Delicately posited items, pencil writing on the
wall, graphite on the floor, minimal lighting, a small bed in the
corner, a pile of earth can all be found in the exhibition space.
Zakaib's work is situated between installation, sculpture and
performance. It’s very minimal and relies on simple objects and gestural
subtlety to question notions of bodily identity as to the home, bodily
experience, memory, and death.
How much of ourselves is contained in our bodies? How is experience constructed as it pertains to memory, and notions of loss?
For Transmute, Zakaib will create a piece that questions our relation with the self as much as the relation of the individual with the world. In a sombre corner of the gallery space, a single bed with the artist and her double will sleep together. The necessary, daily act of sleeping finds itself transposed into a space where it becomes strange. The artist, docile and compliant, sleeps peacefully with her double, throughout a night where the city is alive and vibrant.
How much of ourselves is contained in our bodies? How is experience constructed as it pertains to memory, and notions of loss?
For Transmute, Zakaib will create a piece that questions our relation with the self as much as the relation of the individual with the world. In a sombre corner of the gallery space, a single bed with the artist and her double will sleep together. The necessary, daily act of sleeping finds itself transposed into a space where it becomes strange. The artist, docile and compliant, sleeps peacefully with her double, throughout a night where the city is alive and vibrant.